Rapports de recherche

Cette étude a mené des analyses coûts-avantages sur plusieurs interventions. La combinaison des deux interventions aurait le plus grand impact absolu sur le fardeau du paludisme dans le pays. Nous n’insistons pas trop sur les différences dans les estimations ponctuelles des RCO respectifs, car chacune comporte une incertitude considérable.

Cette note documente une analyse coûts-avantages de l’intensification des efforts de réforme agraire au Malawi. Les résultats indiquent que le BCR attendu est très élevé, à 73 kwacha pour chaque kwacha dépensé. Ce chiffre est basé sur plusieurs hypothèses : les coûts tirés des programmes pilotes d’attribution de titres de propriété au Malawi, les avantages tirés des rapports sur la valeur des terres également du Malawi. Le paramètre le plus incertain de l’analyse est le bénéfice attendu de l’attribution de titres de propriété, qui se traduit par une augmentation de 25 % et 10 % respectivement de la valeur des terres urbaines et rurales, d’après une expérience essentiellement internationale. Néanmoins, les analyses de sensibilité montrent que la fourchette des valeurs du BCR se situe dans la partie supérieure des BCR estimés à partir des priorités du Malawi et d’autres projets nationaux du Consensus de Copenhague. Le rapport donne une forte impulsion pour garantir qu’il n’y ait pas de nouveaux retards dans la mise en œuvre du programme de réforme agraire au Malawi. Pour un pays qui aspire à la création de richesses, l’attribution de titres de propriété constitue un moyen efficace de générer des avantages économiques substantiels pour la grande majorité des Malawites.

Investments in early childhood are extremely advantageous for children both in the short and long term, better educational attainment leading to improved labor market outcomes and increased income. Based on extensive sector expert consultations and a review of literature, this paper examined the social and economic costs and benefits of two interventions impacting early childhood development in Malawi.
1. Expansion of CBCCs to new communities
2. Improvement of existing CBCCs

Le système d’enseignement secondaire du Malawi souffre de taux bruts de scolarisation toujours faibles. Le mariage des enfants joue un rôle clé dans cette dynamique, puisque 43 % des abandons féminins sont attribués soit au mariage, soit à la grossesse. Basé sur une consultation approfondie d’experts du secteur et un examen des politiques et de la littérature existantes, ce document a examiné le retour sur investissement social et économique de six interventions :
1. Augmenter le nombre d’écoles secondaires pour filles
2. Promotion de l’éducation
3. Dialogues communautaires pour prévenir le mariage des enfants
4. Transferts en espèces ou en actifs pour les filles, conditionnés à leur scolarisation
5. Programme pour les survivants du mariage d’enfants visant à réhabiliter les mariages d’enfants annulés, y compris des bourses pour retourner à l’école
6. Programmes de santé sexuelle et reproductive et d’autonomisation des femmes

Le but de cette analyse était d’identifier les interventions susceptibles d’améliorer la fiabilité de l’approvisionnement en électricité au Malawi. Cette analyse met en évidence les problèmes critiques auxquels est confronté le secteur de l’électricité au Malawi aujourd’hui et propose une solution à ces défis basée sur des preuves dans plusieurs pays qui ont intégré l’assistance technique.

L’objectif principal de ce rapport technique est d’identifier et de prioriser les interventions agricoles au Malawi qui pourraient assurer le plus efficacement possible une sécurité alimentaire et nutritionnelle durable, ainsi qu’une plus grande diversité alimentaire dans le cadre de modèles agricoles durables. Sur la base de l’analyse de la littérature, des entretiens avec des experts et de l’analyse coûts-avantages, la diversification des cultures et le sac PIC ont été identifiés comme les deux principales interventions susceptibles d’améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle au niveau des exploitations agricoles. La diversification des cultures est largement reconnue comme la voie la plus écologique, la plus réalisable et la plus rentable pour assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages en Afrique subsaharienne. Ceci est particulièrement important au Malawi, où les petits exploitants agricoles sont souvent axés sur la subsistance et constituent la partie la plus sous-alimentée de la population (Pinstrup-Andersen, 2007 et Frelat, et al 2016). Les intensités et les échelles de diversification des cultures varient selon les zones agroécologiques.

Les maladies à transmission vectorielle sont des maladies transmises par les moustiques, les tiques, les mouches tsé-tsé, les poux, les escargots, etc. L’Afrique est touchée de manière disproportionnée par les maladies à transmission vectorielle, la plupart des décès survenant chez les enfants de moins de cinq ans. Les principales maladies à transmission vectorielle sur le continent sont le paludisme, la fièvre jaune, la dengue et la THA. Le programme Partenariat pour accroître l’impact de la lutte anti- vectorielle (PIIVeC) vise à réduire le fardeau des maladies à transmission vectorielle grâce à une lutte anti- vectorielle efficace, adaptée aux conditions locales et durable.
Cette analyse des parties prenantes était basée sur un examen documentaire rapide des politiques, stratégies, programmes et autres informations pertinentes provenant des différentes parties prenantes. Sur la base de ces examens, nous avons évalué les intérêts et l’influence des parties prenantes dans les politiques et programmes de lutte antivectorielle et de maladies à transmission vectorielle sur le continent.

Bien que la majorité de l’économie du Malawi dépende de l’agriculture, peu de cultures sont actuellement adaptées à l’exportation vers les pays voisins en raison de problèmes de contrôle de qualité, de mauvaises liaisons de transport, d’agriculteurs non coordonnés avec des niveaux de productivité et d’accès aux marchés relativement faibles, et de politiques dissuasives.

Cette analyse s’est concentrée sur deux des principaux obstacles empêchant l’exportation des cultures demandées au niveau régional :
1. L’interdiction de longue date d’exporter du maïs ; et
2. Mauvaises normes et réglementations en matière de contrôle de qualité pour les arachides.

Le système éducatif du Malawi est confronté à de nombreux défis. Malgré une proportion constamment élevée du budget gouvernemental allouée à l’éducation, les jeunes du Malawi ne parviennent pas en grand nombre à progresser jusqu’à l’école secondaire et obtiennent systématiquement de mauvais résultats par rapport à d’autres pays similaires évalués en termes de compétences en lecture et en mathématiques. Ce rapport a proposé plusieurs options d’intervention susceptibles d’atténuer certains des obstacles à une éducation primaire de haute qualité qui existent actuellement au Malawi. Cela comprend cinq interventions : construction de salles de classe, réduction de la taille des classes, formation continue des enseignants, alimentation scolaire et apprentissage assisté par la technologie.

La commercialisation agricole au Malawi est largement limitée par des systèmes de marché médiocres et des agriculteurs non organisés. En outre, une multitude d’autres défis entravent le développement des marchés agricoles formels au Malawi. La pandémie de COVID-19 a également introduit des défis supplémentaires pour le secteur agricole du Malawi.

L’intervention proposée pour cette analyse est la réforme des deux bourses de matières premières. Cette solution a été sélectionnée car elle a le potentiel d’améliorer la coordination des politiques et des marchés au niveau national, ainsi que de fournir une voie pratique pour la formation des agriculteurs, le stockage et les systèmes de crédit.

Le principal point à retenir de cette analyse coûts-avantages est que les décideurs politiques doivent accorder une attention très particulière aux coûts des technologies d’irrigation et au choix des produits promus. La tomate, le paprika et, dans une moindre mesure, le manioc semblent bien se porter sous irrigation, avec des marges brutes suffisamment importantes pour couvrir le coût des investissements en irrigation étudiés dans ce rapport. Les rendements élevés de la tomate au Malawi ont été documentés ailleurs dans la littérature, il semble donc que cette conclusion soit relativement robuste (Fandika, Kadyampakeni et Zingore, 2012 ; Kadyampakeni et al., 2015). Différentes technologies d’irrigation ont des coûts et des profils de coûts différents. Nos résultats montrent, sans surprise, que l’irrigation par gravité, relativement peu coûteuse, génère des BCR plus importants que l’énergie solaire, plus coûteuse.

Malgré de graves contraintes de richesse et de ressources, le Malawi a réalisé des progrès significatifs en améliorant l’accès à la contraception et en réduisant les taux de fécondité entre 1990 et 2015. Dans ce rapport, nous avons évalué les coûts et les avantages de la fourniture aux femmes de services de conseil post-partum et d’un accès gratuit aux contraceptifs et aux transport. Notre analyse montre que la mise en œuvre de ce programme sur deux ans passe un test bénéfice-coût, tandis que la mise en œuvre du programme sur dix ans aura un BCR d’environ 37,2 s’il réussit à réduire la population.