Rapports de recherche
Au cours des trois dernières décennies, la mortalité infantile a diminué régulièrement tandis que les taux de fécondité sont restés élevés en Ouganda. Ce déséquilibre a entraîné une croissance démographique rapide et une population jeune avec un taux élevé de dépendance des enfants. La population est passée de 9,5 millions en 1969 à 35,3 millions en 2013 et, selon les projections de l’ONU, elle atteindra 83 millions d’ici 2040. Parce qu’une fécondité élevée persiste depuis longtemps, la population ougandaise a pris une forte dynamique pour continuer à croître. pendant encore au moins un siècle.
Le lourd fardeau de morbidité et de décès liés au VIH/SIDA, aux grossesses non désirées et à la mauvaise santé maternelle, néonatale et infantile (SMNI) reste un défi sanitaire majeur au Malawi, comme c’est le cas dans la plupart des pays d’Afrique subsaharienne (ASS). Cela est dû en grande partie à la faiblesse du système de santé, qui se traduit par une faible demande et une faible utilisation des services de santé. Le Malawi est un pays doté d’une forte volonté politique et d’une culture d’apprentissage et de coopération pour travailler avec les partenaires de développement et adopter des leçons éprouvées pour améliorer les services de santé.
La région de l’Afrique subsaharienne (ASS) est confrontée à de nombreux défis sanitaires, notamment une forte charge de morbidité liée au VIH/SIDA, aux grossesses non désirées et à une mauvaise santé maternelle, néonatale et infantile (SMNI). Cela est dû en grande partie à la faiblesse des systèmes de santé, aggravée par une faible demande et une faible utilisation des services de santé dans la région.
Un rapport faisant suite à la conférence OASIS (Organising to Advance Solutions in the Sahel) organisée par l’Université de Californie à Berkeley et l’African Institute for Development Policy à Berkeley le 21 septembre 2012.
Quelques pays d’Afrique orientale et australe – à savoir l’Éthiopie, le Malawi et le Rwanda – ont fait preuve d’une nouvelle vague d’optimisme et ont réalisé des progrès notables dans la lutte contre les obstacles à l’accès à la contraception moderne au cours de la dernière décennie. En outre, les progrès en matière d’utilisation des contraceptifs au Kenya et en Tanzanie ont stagné dans les années 1990, mais ces deux pays ont récemment démontré leur potentiel de reprise et de progrès satisfaisants. Le but de cette étude était d’explorer l’origine, l’architecture et le rôle de la volonté politique dans la contribution à ces succès largement inattendus.
Malgré les immenses bénéfices de l’utilisation des méthodes modernes de planification familiale (PF) pour la santé, l’environnement et la croissance économique, des estimations récentes publiées par l’Institut Guttmacher et l’UNFPA en juin 2012 montrent que seulement 17 % (36 millions) des femmes mariées en Afrique subsaharienne utilisent méthodes modernes de planification familiale (PF). Cependant, une proportion nettement plus élevée de femmes mariées, estimée à 60 %, soit un nombre stupéfiant de 53 millions de femmes, ne peuvent pas volontairement espacer, retarder ou éviter les naissances grâce aux méthodes modernes de PF. Malgré la performance généralement médiocre dans la réalisation des objectifs du Programme d’action de la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD), qui a établi un cadre de santé reproductive (SR) et de planification familiale (PF) en 1994, et la cible des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). 5b sur l’accès universel à la SR d’ici 2015, quelques pays d’Afrique subsaharienne ont déclenché une nouvelle vague d’optimisme et de progrès dans la réponse aux besoins non satisfaits en matière de la PF.
Malgré les engagements envers le programme d’action de la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD) de 1994 et l’OMD 5 (axé sur la santé maternelle et reproductive), peu de progrès ont été réalisés pour améliorer l’accès à la planification familiale et ralentir la croissance démographique rapide en Afrique. Le manque de volonté politique a été souligné parmi les facteurs clés expliquant les performances médiocres dans la résolution de ces questions de développement « sensibles ».
La stratégie de développement à long terme du Malawi, Vision 2020, est opérationnalisée à travers des stratégies quinquennales à moyen terme. L’objectif principal de la Stratégie de croissance et de développement du Malawi (MGDS II) 2011-2016 est d’améliorer la création de richesses et la réduction de la pauvreté grâce à une croissance économique durable et au développement des infrastructures. La MGDS II reconnaît que la dynamique démographique et le changement climatique influencent tous les aspects du développement durable et appelle à des efforts concertés pour résoudre ces problèmes afin que le pays puisse atteindre ses objectifs de développement.
Ce rapport de l’Institut africain pour les politiques de développement (AFIDEP) et Population Action International (PAI) présente une évaluation opportune du rôle de la dynamique démographique et du changement climatique dans le développement durable au Kenya. Il est basé sur une analyse approfondie des problèmes, utilisant les données les plus récentes, complétées par une évaluation des politiques et des programmes et éclairée par les points de vue des principaux décideurs politiques et responsables de la mise en œuvre du gouvernement, des pratiques de développement et de la société civile.
Les progrès dans la lutte contre les inégalités en matière de santé et de bien-être des enfants en Afrique ont été en partie freinés par le manque d’indicateurs appropriés pour mesurer et suivre les progrès réalisés dans la réduction de la vulnérabilité des enfants. Le bien-être des enfants a été principalement identifié et mesuré à l’aide d’approches unidimensionnelles telles que le revenu et la consommation des ménages. De telles approches négligent la nature multidimensionnelle et la gravité du dénuement des enfants puisqu’elles n’intègrent pas d’autres aspects du bien-être des enfants tels que l’accès aux soins de santé, à l’éducation et à la protection sociale.
La dynamique démographique d’une région, notamment la taille, la répartition et la composition de sa population, influence ses perspectives de développement durable. Pratiquement toutes les politiques de développement en Afrique subsaharienne (ASS) citent la croissance rapide de la population, l’urbanisation et la structure par âge de la région comme des défis majeurs. Ces pressions nuisent aux efforts visant à réduire la pauvreté, à garantir la sécurité alimentaire, à préserver l’environnement et à améliorer l’éducation, l’emploi et la santé.